Chronique - La fille du train (P Hawkins)

Résumé : Depuis la banlieue où elle habite, Rachel prend le train deux fois par jour pour aller à Londres. Le 8 h 04 le matin, le 17 h 56 l’après-midi. Chaque jour elle est assise à la même place et chaque jour elle observe, lors d’un arrêt, une jolie maison en contrebas de la voie ferrée. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants qu’elle voit derrière la vitre. Pour elle, ils sont Jason et Jess. Un couple qu’elle imagine parfait, heureux, comme Rachel a pu l’être par le passé avec son mari, avant qu’il ne la trompe, avant qu’il ne la quitte. Rien d’exceptionnel, non, juste un couple qui s’aime. Jusqu’à ce matin où Rachel voit un autre homme que Jason à la fenêtre. Que se passe-t-il ? Jess tromperait-elle son mari ? Rachel, bouleversée de voir ainsi son couple modèle risquer de se désintégrer comme le sien, décide d’en savoir plus sur Jess et Jason. Quelques jours plus tard, c’est avec stupeur qu’elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu…

Mon avis : un livre qui débute d'un fait assez commun, une jeune fille qui prend le train chaque jour pour se rendre au travail et qui s'imagine la vie des gens qu'elle croise ou qu'elle voit à partir du train. Notamment un couple qu'elle aperçoit. Oui mais voila l'idée qu'elle se fait ce couple est qu'il semble amoureux. Un matin elle voit la femme mais ce n'est pas l'homme de d'habitude et pourtant elle l'embrasse. Alors que faire, son couple idéal vole en éclat. 
Quelques jours plus tard elle apprend dans les journées que la femme qu'elle voyait a disparu, elle s'appelait Megan. Commence alors une intrigue palpitante.
Un style d'écriture agréable à lire. Malgré que Rachel sombre de plus en plus dans la dépression et l'alcoolisme on se prend au jeu. Petit à petit on croit qu'elle remonte la pente mais elle retombe souvent. Tout semble contre elle et pourtant …
Une belle découverte de ce livre dont j'avais tant entendu parler, on pourrait croire que cela pourrait arriver près de chez nous.
J'ai beaucoup aimé.