Résumé : Naama et son mari Oudi ne sont ni heureux ni malheureux. Une vie de couple bien réglée, une fille de dix ans, des métiers satisfaisants, guide touristique dans le désert pour lui et assistante sociale pour elle. Une vie ordinaire, en apparence. Jusqu'à ce matin où Oudi ne parvient pas à se lever. Ses jambes ne lui obéissent plus, ses membres inférieurs sont paralysés. Lorsque le verdict des médecins tombe - le trouble est de nature psychosomatique -, la mécanique de leur existence s'est déjà déréglée de manière irréversible. Mari et femme semble s'attacher à un sujet classique, la lente décomposition d'un couple, mais grâce à l'écriture de Zeruya Shalev, qui épouse le flux et reflux de la pensée de sa narratrice, nous sommes entraînés dans un chaos émotionnel qui fait fi de l'ordre chronologique des événements et transforme la lecture en une course haletante.
Mon avis : j'ai choisi ce livre dans le cadre d'un challenge. J'ai eu un peu de mal à le lire car l'écriture est assez particulière. Tout est écrit à la suite, pas de distinction entre le récit, les dialogues . Un personnage parle, on enchaîne avec les paroles d'un autre. Il n'y a que le point pour nous faire comprendre que ce sont 2 phrases séparées. Une fois passée cette difficulté, on découvre Naama et sa petite famille (son mari et sa fille). Elle a une vie bien réglée jusqu'au jour où son mari se réveil paralysé. Malgré de nombreux examens médicaux tout semble normal, il semblerait que ce soit le stress ou les non dits qu'il a avec sa femme qui seraient à l'origine de ce soucis.
On alterne entre moment de joie et de tritesse, flash back et moment présent. Et Naama s'enfonce de plus en plus dans une déchéance jusqu'à arriver au fond du fond. Comment va t elle gérer cela et s'en sortir ?
Un livre que j'ai eu du mal à lire et qui restera mitigé dans pour le fond que pour la forme.
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