Résumé : Algérie, dans les années 1930.
Les champs de blés frissonnent. Dans trois jours, les moissons, le salut. Mais une triste nuit vient consumer l'espoir. Le feu. Les cendres. Pour la première fois, le jeune Younes voit pleurer son père. Et de pleurs, la vie de Younes ne manquera pas. Confié à un oncle pharmacien, dans un village de l'Oranais, le jeune garçon s'intègre à la communauté pied-noire. Noue des amitiés indissolubles, françaises, juives : "les doigts de la fourche ", comme on les appelle.
Et le bonheur s'appelle Emilie, une "princesse" que les jeunes gens se disputent. Alors que l'Algérie coloniale vit ses derniers feux, dans un déchaînement de violences, de déchirures et de trahisons, les amitiés se disloquent, s'entrechoquent. Femme ou pays, l'homme ne peut jamais oublier un amour d'enfance...
Mon avis : j'ai mis beaucoup de temps à me lancer dans cette lecture mais finalement je ne suis pas déçue.
J'avais entendu parler de ce livre suite à une interview d'Alexandre Arcady lorsqu'il avait décidé d'en faire un film. L'histoire m'a paru sympa et j'avais décidé de lire le livre.
Lors du challenge des 5 continents organisé par mon mari pour l'Afrique j'avais choisi ce livre.
On suit la vie de Younes en Algérie. Jeune enfant dans une famille qui connaît des soucis financiers suite à la perte de leur récolte. La famille se voit dans l'obligation de partir dans un quartier qui s'apparente à un bidonville. Le père de famille tente de remonter et de refaire peau neuve mais en vain, il trouve comme solution pour assurer un avenir à son fils de le confier à son frère qui lui a une bonne situation de pharmacien. Nous suivons ainsi la nouvelle vie de Younes, qui deviendra Jonas au travers des événements majeurs de l'Algérie (2ème guerre mondiale, guerre d'indépendance ...).
Le personnage est très attachant et j'ai trouvé l'histoire très fluide. J'ai mieux compris les problèmes que l'Algérie a pu subir à ces époques là.
Bref un tendre moment.
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